Expérience Au Pair - Introduction
Salut
à tous !
Désolée
pour l’absence très longue mais comme dit sur Facebook, puisque
Claire n’écrit plus d’articles, j’étais assez démotivée
pour en réécrire d’autres.
Aujourd’hui,
j’avais envie de commencer une nouvelle série d’articles qui
seront sur le thème de mon année en tant que fille Au Pair.
Car
oui, pour résumer ma vie depuis les derniers articles, j’ai fait
ma L2 en psychologie, je me suis réorientée en PACES mais à cause
de problèmes personnels et de désaccords familiaux, j’ai dû
arrêter cette filière malgré le fait que j’adorais vraiment ce
milieu et que bosser 10h par jour ne me dérangeait pas.
Pourquoi
Ne
sachant pas quoi faire l’année suivante, je me suis dit que
c’était le bon moment pour partir à l’étranger et
perfectionner mon anglais. J’ai toujours voulu partir une année à
l’étranger pour perfectionner mon anglais et plus rien ne me
raccrochait à la France mis à part mes lapins, qui sont gardés par
mon colocataire à l’heure actuelle.
En
effet, plus d’études, pas vraiment de famille, pas d’amis, et
une envie de partir de ce pays oppressant où mettre un short
lorsqu’il fait 40°C est apparemment irrespectueux envers soi quand
on est une femme.
Dans
un premier temps, je voulais partir pour le Canada. Mais
malheureusement, ma décision a été prise à la dernière minute et
je n’avais pas les sous. Je ne raconterai pas tout mon cheminement
de pensée car cela serait trop long mais je me suis finalement
décidée pour l’Ecosse, de par la mysticité du pays, les beaux
paysages… et Harry Potter.
Je
voulais en premier lieu ouvrir une chaîne YouTube pour cela mais je
ne suis vraiment pas à l’aise devant une caméra, je préfère
rester dans ma zone de confort qui est l’écriture. Et puis pour
couronner le tout, j’ai perdu le chargeur de mon appareil photo
avant de partir.
Je
vais vous raconter, semaine par semaine, ce qu’il se passe dans ma
vie, un peu comme un journal intime mais pas si intime que ça, du
coup.
Il y
a un décalage car je suis arrivée il y a deux semaines et je ne
vous écris ça que maintenant, par hésitation, manque de temps et
de motivation. Mais j’ai envie de partager mon expérience avec
vous.
Avant le départ
Tout
d’abord, parlons de ce qu’il s’est passé avant mon départ.
En
premier lieu, il me fallait choisir une agence. Je me suis donc
rendue sur le site de l’UFAAP, qui référence toutes les agences
fiables en France. J’ai comparé les avis, les prix et les pays
proposés avant de choisir l’agence qui me semblait la meilleure.
Je ne citerai aucun nom car pour le moment, je ne suis pas sûre de
vous la recommander.
J’ai
monté mon dossier, j’ai dû me rendre chez le médecin pour faire
un certificat médical, demander beaucoup de papier comme mon casier
judiciaire (il doit être vierge si vous souhaitez devenir Au Pair),
les recommandations des différentes familles dont j’ai gardé les
enfants dans un cadre professionnel (c’est à dire qu’on exclue
la famille et les amis de la famille) etc...
Je
crois qu’il m’a fallu 2 semaines avant d’avoir une famille
intéressée par mon profil, une famille habitant à Glasgow, en
sachant que j’avais demandé à ne pas garder d’enfants en bas
âge, à ne pas avoir besoin du permis (je devais passer mon permis
fin juillet, que je n’ai pas eu btw, mais dans tous les cas je ne
me sentais pas de rouler à gauche) et d’être proche d’une
ville. Autant dire que j’étais heureuse d’avoir une réponse au
bout de seulement 2 semaines, car j’avais des critères assez
sélectifs qui ne me laisseraient pas beaucoup de choix.
Je
prends donc contact avec la famille, on programme un entretien par
Skype. J’avais préparé pas moins de 3 pages de questions pour cet
entretien mais la mère avec qui j’ai eu contact a répondu à la
majorité des questions sans que je n’eusse besoin de les poser.
Après
cet entretien j’étais dans l’attente. En effet, cette famille
devait encore passer des entretiens avec d’autres futurs Au Pair,
et l’agence ne m’avait pas proposé d’autres familles
intéressées. J’étais plutôt tendue mais finalement un deuxième
entretien fut programmé, j’obtins le mail de leur ancienne Au Pair
pour demander son avis (histoire de ne pas tomber sur une famille de
tueurs en série, on ne sait jamais), et continuer à poser mes
questions.
Et
c’est avec joie que je reçus finalement un mail de confirmation de
placement. En effet, je n’ai pas eu à faire 36 entretiens, la
première famille, qui n’avait pas l’air bizarre ou dangereuse
avec un emploi du temps plutôt cool et dans la périphérie de
Glasgow (j’avoue que j’aurai préféré Edimbourg, mais Glasgow
est la 3e plus grande ville du Royaume-Uni, ce n’est pas
là où je vais m’ennuyer!), j’étais donc super contente de
pouvoir planifier d’ors et déjà mon voyage !
C’est
ainsi que j’ai dû compléter le reste de la procédure :
souscrire à une assurance, payer mon voyage en avion pour aller à
Glasgow, acheter une grosse valise, des vêtements de pluie, envoyer
d’autres papiers, signer des contrats, contacter la sécurité
sociale pour avoir une carte européenne etc...
Pour
ce qui est de la banque, ils m’ont raconté n’importe quoi et
avec une banque française, sachez que vous aurez toujours des frais
de change si vous partez au Royaume-Uni à cause du changement de
monnaie. Je vous donne donc cette petite astuce ici, qui m’a été
donné par une Au Pair allemande : ici, vous pouvez avoir une
carte Pockit. C’est une banque en ligne britannique, donc vous
n’avez pas besoin d’avoir un justificatif de domicile comme les
banques traditionnelles vous le demanderont et votre compte sera déjà
en livre, pas de frais de change ! Je ne l’ai su qu’assez
tard mais c’est quelque chose à faire plus tôt que moi (après
trois semaines pour ma part) car j’en suis déjà à entre 50 et
100€ de frais de change à l’heure actuelle, ce qui est
horriblement élevé.
Départ
Et
puis le départ. Je suis partie le 11 août. J’avais une très
grosse valise d’une vingtaine de kilos et un bagage cabine avec un
sac à dos. Autant dire que j’étais très chargée, d’autant
plus que mon bagage cabine n’avait pas de roulettes.
J’ai
pris un bus de Grenoble jusqu’à l’aéroport de Lyon. Jusque là
aucun souci.
C’est
la première fois que je rentre dans un aéroport et c’est plutôt
impressionnant mais je ne sais pas comment aller chercher mon ticket,
car je n’ai rien à imprimer comme lorsque je prends le bus ou le
train. Je dois donc aller au guichet malheureusement un colis suspect
a été trouvé, nous avons dû évacuer l’aéroport pendant près
d’une heure le temps que la police et les démineurs fassent leur
affaire. On a fini par rentrer, sans savoir si c’était réellement
une bombe ou un bagage oublié, mais je peux prendre mon avion après
des tas et des tas de contrôles, où on m’a même supprimé ma
pâte à tartiner artisanale que je devais offrir à ma famille
d’accueil. Plutôt déçue, surtout qu’ils ont dû la jeter et
qu’ils n’avaient pas le droit d’en manger !
Mais
l’avion a du retard.
Il
finit par arriver, j’embarque et l’avion met du temps à décoller
alors que je n’ai qu’une seule hâte : voir le ciel.
Finalement
le voyage fut très rapide jusqu’à Londres même si je me suis
endormie. Au début, c’était bien, comme dans un manège mais la
fatigue a fini par l’emporter et je me suis réveillée avec une
grosse douleur au niveau des oreilles et du crâne, probablement à
cause du changement de pression.
L’aéroport
de Lyon n’est rien comparé à celui de Londres. Ici, il faut
prendre le bus pour aller d’un bout à l’autre de l’aéroport
et rien n’est bien indiqué. Alors je dois m’arrêter sans arrêt
pour demander mon chemin, d’autant plus que le changement de langue
est assez brutal.
Je
finis par enfin arriver à l’embarquement pour Glasgow, 5min avant
mais… les portes étaient fermées.
Heureusement,
je suis allée à l’accueil qui ont compris que je n’ai pas pu
prendre mon avion car le précédent était en retard. On m’a donc
placée sur le prochain avion et on m’a donné 5£ pour que je
puisse manger ! C’est clair que ce n’est pas comme la SNCF
ici. Et heureusement, je n’ai pas eu à passer la nuit à Londres.
Donc
je mange, puis je repars pour tout un tas de contrôle avant de
pouvoir enfin embarquer pour Glasgow ! Je crois bien que je me
suis également un peu endormie, c’est fatiguant de voyager l’air
de rien. Cependant je dois dire que porter son bagage cabine toute la
journée, étant donné que le gros bagage soute était parti… en
soute, ce fut très douloureux au point où pendant les deux jours
qui ont suivi, je devais prendre 2 ibuprofènes 400 pour faire partir
la douleur, et ce toutes les 6h. Pas très conseillé mais quand on a
mal à ce point je peux vous dire que les effets secondaires, on y
pense pas vraiment.
J’arrive
à Glasgow, et mon bagage soute est là ! J’avais peur qu’il
soit perdu, comme cela peut arriver souvent d’autant plus que
j’avais raté l’avion que j’étais supposée prendre.
Cela
est étrange d’arriver dans une ville que tu ne connais pas et te
dire que c’est ta nouvelle maison pour les 10 prochains mois, et
que tu n’es pas là pour les vacances.
La
mère de la famille d’accueil me récupère, et me fait découvrir
la maison… qui est immense !
Ma
chambre fait la taille d’un studio et en plus j’ai mes toilettes
et ma douche pour moi toute seule.
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