jeudi 30 août 2018

Expérience Au Pair - Introduction




Salut à tous !

Désolée pour l’absence très longue mais comme dit sur Facebook, puisque Claire n’écrit plus d’articles, j’étais assez démotivée pour en réécrire d’autres.
Aujourd’hui, j’avais envie de commencer une nouvelle série d’articles qui seront sur le thème de mon année en tant que fille Au Pair.
Car oui, pour résumer ma vie depuis les derniers articles, j’ai fait ma L2 en psychologie, je me suis réorientée en PACES mais à cause de problèmes personnels et de désaccords familiaux, j’ai dû arrêter cette filière malgré le fait que j’adorais vraiment ce milieu et que bosser 10h par jour ne me dérangeait pas.


Pourquoi



Ne sachant pas quoi faire l’année suivante, je me suis dit que c’était le bon moment pour partir à l’étranger et perfectionner mon anglais. J’ai toujours voulu partir une année à l’étranger pour perfectionner mon anglais et plus rien ne me raccrochait à la France mis à part mes lapins, qui sont gardés par mon colocataire à l’heure actuelle.
En effet, plus d’études, pas vraiment de famille, pas d’amis, et une envie de partir de ce pays oppressant où mettre un short lorsqu’il fait 40°C est apparemment irrespectueux envers soi quand on est une femme.
Dans un premier temps, je voulais partir pour le Canada. Mais malheureusement, ma décision a été prise à la dernière minute et je n’avais pas les sous. Je ne raconterai pas tout mon cheminement de pensée car cela serait trop long mais je me suis finalement décidée pour l’Ecosse, de par la mysticité du pays, les beaux paysages… et Harry Potter.

Je voulais en premier lieu ouvrir une chaîne YouTube pour cela mais je ne suis vraiment pas à l’aise devant une caméra, je préfère rester dans ma zone de confort qui est l’écriture. Et puis pour couronner le tout, j’ai perdu le chargeur de mon appareil photo avant de partir.
Je vais vous raconter, semaine par semaine, ce qu’il se passe dans ma vie, un peu comme un journal intime mais pas si intime que ça, du coup.
Il y a un décalage car je suis arrivée il y a deux semaines et je ne vous écris ça que maintenant, par hésitation, manque de temps et de motivation. Mais j’ai envie de partager mon expérience avec vous.


Avant le départ



Tout d’abord, parlons de ce qu’il s’est passé avant mon départ.
En premier lieu, il me fallait choisir une agence. Je me suis donc rendue sur le site de l’UFAAP, qui référence toutes les agences fiables en France. J’ai comparé les avis, les prix et les pays proposés avant de choisir l’agence qui me semblait la meilleure. Je ne citerai aucun nom car pour le moment, je ne suis pas sûre de vous la recommander.
J’ai monté mon dossier, j’ai dû me rendre chez le médecin pour faire un certificat médical, demander beaucoup de papier comme mon casier judiciaire (il doit être vierge si vous souhaitez devenir Au Pair), les recommandations des différentes familles dont j’ai gardé les enfants dans un cadre professionnel (c’est à dire qu’on exclue la famille et les amis de la famille) etc...
Je crois qu’il m’a fallu 2 semaines avant d’avoir une famille intéressée par mon profil, une famille habitant à Glasgow, en sachant que j’avais demandé à ne pas garder d’enfants en bas âge, à ne pas avoir besoin du permis (je devais passer mon permis fin juillet, que je n’ai pas eu btw, mais dans tous les cas je ne me sentais pas de rouler à gauche) et d’être proche d’une ville. Autant dire que j’étais heureuse d’avoir une réponse au bout de seulement 2 semaines, car j’avais des critères assez sélectifs qui ne me laisseraient pas beaucoup de choix.
Je prends donc contact avec la famille, on programme un entretien par Skype. J’avais préparé pas moins de 3 pages de questions pour cet entretien mais la mère avec qui j’ai eu contact a répondu à la majorité des questions sans que je n’eusse besoin de les poser.
Après cet entretien j’étais dans l’attente. En effet, cette famille devait encore passer des entretiens avec d’autres futurs Au Pair, et l’agence ne m’avait pas proposé d’autres familles intéressées. J’étais plutôt tendue mais finalement un deuxième entretien fut programmé, j’obtins le mail de leur ancienne Au Pair pour demander son avis (histoire de ne pas tomber sur une famille de tueurs en série, on ne sait jamais), et continuer à poser mes questions.
Et c’est avec joie que je reçus finalement un mail de confirmation de placement. En effet, je n’ai pas eu à faire 36 entretiens, la première famille, qui n’avait pas l’air bizarre ou dangereuse avec un emploi du temps plutôt cool et dans la périphérie de Glasgow (j’avoue que j’aurai préféré Edimbourg, mais Glasgow est la 3e plus grande ville du Royaume-Uni, ce n’est pas là où je vais m’ennuyer!), j’étais donc super contente de pouvoir planifier d’ors et déjà mon voyage !
C’est ainsi que j’ai dû compléter le reste de la procédure : souscrire à une assurance, payer mon voyage en avion pour aller à Glasgow, acheter une grosse valise, des vêtements de pluie, envoyer d’autres papiers, signer des contrats, contacter la sécurité sociale pour avoir une carte européenne etc...
Pour ce qui est de la banque, ils m’ont raconté n’importe quoi et avec une banque française, sachez que vous aurez toujours des frais de change si vous partez au Royaume-Uni à cause du changement de monnaie. Je vous donne donc cette petite astuce ici, qui m’a été donné par une Au Pair allemande : ici, vous pouvez avoir une carte Pockit. C’est une banque en ligne britannique, donc vous n’avez pas besoin d’avoir un justificatif de domicile comme les banques traditionnelles vous le demanderont et votre compte sera déjà en livre, pas de frais de change ! Je ne l’ai su qu’assez tard mais c’est quelque chose à faire plus tôt que moi (après trois semaines pour ma part) car j’en suis déjà à entre 50 et 100€ de frais de change à l’heure actuelle, ce qui est horriblement élevé.



Départ



Et puis le départ. Je suis partie le 11 août. J’avais une très grosse valise d’une vingtaine de kilos et un bagage cabine avec un sac à dos. Autant dire que j’étais très chargée, d’autant plus que mon bagage cabine n’avait pas de roulettes.
J’ai pris un bus de Grenoble jusqu’à l’aéroport de Lyon. Jusque là aucun souci.
C’est la première fois que je rentre dans un aéroport et c’est plutôt impressionnant mais je ne sais pas comment aller chercher mon ticket, car je n’ai rien à imprimer comme lorsque je prends le bus ou le train. Je dois donc aller au guichet malheureusement un colis suspect a été trouvé, nous avons dû évacuer l’aéroport pendant près d’une heure le temps que la police et les démineurs fassent leur affaire. On a fini par rentrer, sans savoir si c’était réellement une bombe ou un bagage oublié, mais je peux prendre mon avion après des tas et des tas de contrôles, où on m’a même supprimé ma pâte à tartiner artisanale que je devais offrir à ma famille d’accueil. Plutôt déçue, surtout qu’ils ont dû la jeter et qu’ils n’avaient pas le droit d’en manger !
Mais l’avion a du retard.
Il finit par arriver, j’embarque et l’avion met du temps à décoller alors que je n’ai qu’une seule hâte : voir le ciel.

Finalement le voyage fut très rapide jusqu’à Londres même si je me suis endormie. Au début, c’était bien, comme dans un manège mais la fatigue a fini par l’emporter et je me suis réveillée avec une grosse douleur au niveau des oreilles et du crâne, probablement à cause du changement de pression.
L’aéroport de Lyon n’est rien comparé à celui de Londres. Ici, il faut prendre le bus pour aller d’un bout à l’autre de l’aéroport et rien n’est bien indiqué. Alors je dois m’arrêter sans arrêt pour demander mon chemin, d’autant plus que le changement de langue est assez brutal.
Je finis par enfin arriver à l’embarquement pour Glasgow, 5min avant mais… les portes étaient fermées.
Heureusement, je suis allée à l’accueil qui ont compris que je n’ai pas pu prendre mon avion car le précédent était en retard. On m’a donc placée sur le prochain avion et on m’a donné 5£ pour que je puisse manger ! C’est clair que ce n’est pas comme la SNCF ici. Et heureusement, je n’ai pas eu à passer la nuit à Londres.

Donc je mange, puis je repars pour tout un tas de contrôle avant de pouvoir enfin embarquer pour Glasgow ! Je crois bien que je me suis également un peu endormie, c’est fatiguant de voyager l’air de rien. Cependant je dois dire que porter son bagage cabine toute la journée, étant donné que le gros bagage soute était parti… en soute, ce fut très douloureux au point où pendant les deux jours qui ont suivi, je devais prendre 2 ibuprofènes 400 pour faire partir la douleur, et ce toutes les 6h. Pas très conseillé mais quand on a mal à ce point je peux vous dire que les effets secondaires, on y pense pas vraiment.

J’arrive à Glasgow, et mon bagage soute est là ! J’avais peur qu’il soit perdu, comme cela peut arriver souvent d’autant plus que j’avais raté l’avion que j’étais supposée prendre.
Cela est étrange d’arriver dans une ville que tu ne connais pas et te dire que c’est ta nouvelle maison pour les 10 prochains mois, et que tu n’es pas là pour les vacances.
La mère de la famille d’accueil me récupère, et me fait découvrir la maison… qui est immense !
Ma chambre fait la taille d’un studio et en plus j’ai mes toilettes et ma douche pour moi toute seule.

Bref, je suis arrivée.


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