lundi 22 août 2016

Témoignage : Les dangers de la pilule

Voici un nouveau genre d'articles : témoignage de lecteur. Plus d'informations à la fin de l'article.

Tout d'abord, je tiens à faire une brève biographie du Professeur Joyeux, histoire que vous ne soyez pas perdu. C'est son livre "La pilule contraceptive : Dangers et alternatives" qui m'a mise au courant de ce que je ne savais pas, de ce qu'on avait omis de me dire… (Je citerai ce livre tout au long de l'article).
Henri Joyeux est un chirurgien cancérologue, professeur de cancérologie et de chirurgie digestive de Montpellier (entre autre). Son franc-parlé lui a valu de comparaître devant la chambre disciplinaire du Conseil de l'ordre des médecins du Languedoc-Roussillon, il a été radié pour avoir"déconsidéré la profession" et tenu "des discours alarmistes".
Comme quoi, la vérité est toujours difficile à entendre, même au sein de la profession concernée, surtout lorsque les laboratoires pharmaceutiques et un bon paquet d'argent font pression...

Début de la pilule


Pour ma part, cela faisait deux ans et quelques que je prenais la pilule. Lorsque je suis allée voir mon gynécologue et qu'il m'a prescrit la "sainte pilule" (Minidril) pour la première fois, je n'ai pas été mise au courant des risques encourus et ni à aucun moment par la suite par le corps médical. C'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de réel dialogue sur le fait de prendre des hormones à 16 ans avec le gynécologue. Remarquez je ne suis pas la seule dans ce cas, « 56 % des sondées déclarent ne pas avoir été informées des risques liés à leur pilule au moment de la prescription ». On a fait quelques vérifications sur mes antécédents et des analyses, puis on me l'a donné directement. Je précise que lorsqu'il y a des antécédents de cancer dans la famille, la pilule est vivement déconseillée. C'était mon cas mais le gynécologue n'a pas mouché.
Ayant grandi en prenant la pilule, je me suis posée des questions sur ce que j’ingérais chaque jour, d'autant plus que ma mère me mettait en garde. En faisant des recherches, je me suis rendue compte des risques auxquels je m'étais exposée sans le savoir. J'ai voulu arrêter mais je ne savais pas vers quoi me tourner. J'en ai parlé à mon gynécologue, il m'a dit que si je ne fumais pas, ni buvais de l'alcool ; je pouvais aisément continuer. Je lui ai proposé d'autres méthodes (DIU cuivre) mais il n'a pas voulu. Bref j'étais dans une impasse. Puis ma mère et moi avons trouvés le livre d'Henri Joyeux.
Je l'ai lu en trois jours … à la fin j'ai arrêté totalement la pilule. Le livre m'a tellement secouée qu'il m'était impossible de continuer la prise. Dans ce qui va suivre je vais parler des effets néfastes de la pilule et du pourquoi on nous le cache, puis des alternatives que j'ai lu (et que j'aimerai tester). La pilule augmente les risques de maladies mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faut jamais y toucher non plus. Il faut simplement éviter de la prendre sur le long terme.

Les femmes-cobayes des laboratoires pharmaceutiques


Les recherches scientifiques ont démontrés de nombreuses fois que la prise d'hormone avaient des effets néfastes sur la santé des femmes. Mais alors pourquoi lorsque les gynécologues donnent la pilule aux femmes, ils ne leur expliquent quasi-jamais les effets secondaires ? Et bien, il s'avère que masse des laboratoires pharmaceutiques font pression pour cacher ses résultats ou alors les contredire. Pourquoi ? Et bien parce que « aujourd'hui, chaque jour, plus de 100 millions de femmes dans le monde consomment la pilule. Ce sont 25,2 milliards de plaquettes qui sont vendues chaque années », au prix des plaquettes (entre 2€ et 14€, plutôt 14€...) ce serait dommage de s'asseoir sur autant de pognon, non ?
Les laboratoires doivent alors rassurer les femmes quand à la prise de pilule. Pour ça, on peut au moins les féliciter, ils ont de l'imagination (et ils sont forts en marketing !). Ils tentent de faire croire aux femmes que ce qui est naturel ne l'est pas. Les cycles menstruels seraient un traumatisme pour nos ovaires, la ménopause serait grave et développerait des maladies, la grossesse idem. Les laboratoires prônent aussi la libération de la femme, la parité homme-femme. La pilule se donne dans les lycées et collèges sans même avoir l'accord des parents soit disant cela contribue à la diminution des grossesses non désirées ainsi qu'à la liberté sexuelle (c'est vrai qu'en sixième, le changement de partenaires sexuels est très fréquent …). Cela est faux puisque « La France est […] championne d'Europe pour les IVG ! (237 000 IVG pour 821 000 naissances en 2009) ». Mais alors « peut-on parler de libération devant cet asservissement ? Devant cette dépendance chimique porteuse de risques pour la santé, d'effets secondaires en tous genres ? ».
Les « scientifiques » disent que la pilule combattrait voire guérirait de certains cancers or « en 1975, on découvrait 7 000 cas de nouveaux cancers du sein par an. En 2013, nous approchons des 60 000, et ce phénomène concerne des femmes de plus en plus jeunes… Et nous comptons 11 500 décès chaque année dus au cancer du sein ». De plus, « les risques de cancer du sein sont plus grands après la ménopause chez les femmes ayant consommé 10 ans de pilule ». On sait que de plus en plus de jeunes femmes sont atteintes de cancer… normal si on distribue la pilule dès le collège !
Il existe des pilules dites « bio », au nom plus rassurant, elles comportent les mêmes risques que les pilules standards. Prendre des hormones de manière générale, ne sera jamais naturel donc jamais « biologique ». Mais encore une fois, ce serait dommage de rater une opportunité de s'enrichir.
Les laboratoires tendent vers la suppression définitive des cycles menstruels. Une femme n'aurait donc plus jamais ses règles de ses 15ans jusqu'à sa ménopause. C'est ce qu'ils souhaitent avec l'invention des pilules saisonnières (1 cycle par saison uniquement soit 4 fois par an…). Toutes ces pilules, plus ou moins dangereuses selon les générations, font des consommatrices des femmes-cobayes.Ils tentent plus de faire consommer les femmes que de les aider, en effet « le numéro 1 mondial (Bayer) de la pilule consacre 3 fois plus d'argent au marketing qu'à la recherche... ». Mais le marketing fonctionne puisque « l'Hexagone détient le record mondial de l'utilisation du contraceptif oral ! La place prépondérante de ce moyen de contraception en France n'a pas d'équivalent à l'étranger, le stérilet arrivant en tête des choix contraceptifs sur la planète ».

Les effets néfastes pour la santé


Il faut savoir que les hormones de la pilule ne sont pas naturelles et qu'elles sont à des taux élevés.« Pour empêcher l'ovulation, les doses d'hormones ingérés sont 20 à 50 fois plus élevées que celles fabriquées par les ovaires ». Aussi, la pilule rend stérile (au minimum pendant le temps de prise) et les règles sous pilule sont artificielles.
Voici une liste des effets secondaires (non exhaustive) :
Perturbation de la libido naturelle - problèmes de couples - instabilité émotionnelle - agressivité
Dépression immunitaire chronique - fatigue chronique - migraine - insomnie
Mal-être - dérèglements de l'attirance amoureuse
Phénomènes allergiques variables selon les individus
Risques de virilisation [acné, perte de cheveux, hirsutisme (apparition de poil type masculin)]
Tensions mammaires - Rétention d'eau
Hypercholestérolémie - hypertension artérielle
Douleurs thoraciques - Pertes de la vision partielle ou complète à cause de caillot de sang
Ostéoporose plus grande à long terme
Tumeurs bénignes du sein, du foie et des kystes ou des cancers des ovaires, du sein, de l'utérus
Risques de thrombose (caillot sanguin obstruant le vaisseau sanguin) artérielle et veineuse
Accidents vasculaires cérébraux
Si les femmes enceintes en consomment, il y a des risques pour l'enfant, cela va du cancer à l'autisme

Au delà des effets néfastes de la pilule pour la femme, celle-ci à des effets sur l'environnement. En effet « les femmes sous contraceptifs oral rejettent suffisamment d'hormones dans leur urine pour modifier le sexe de certains poissons ». Cet exemple montre que l'environnement se dirige vers une féminisation des sexes à cause des rejets hormonaux. Il y a donc un enjeu environnemental aussi.



Arrêt de la pilule



J'ai donc arrêté la pilule du jour au lendemain. Je ne sais pas si s'est conseillé ou non, mais au vu des effets secondaires qu'on vient de voir je me suis dit que ça ne pouvait qu'être bénéfique. S'en ai suivi une fatigue extrèèèème ! Le corps ayant recommencé à produire ses propres hormones. Aussi pour certaines femmes, l'arrêt de pilule provoque les cheveux gras, des maux de tête et des vomissements. Mais pour votre corps à court et long terme, ça en vaut la chandelle !

Alternatives contraceptives


Il y a nécessairement des alternatives à la pilule et elles sont nombreuses. Il faut choisir celle qui vous convient le mieux voire en utiliser plusieurs.
- Les préservatifs masculins (0,71€) et féminins (1,99€ ! aucune égalité des sexes *_*) qui protègent des MST en plus. Il me semble que c'est le plus pratique pour arrêter la pilule et se réorienter vers autre chose, cela fait office de transition.
- Le DIU au cuivre (ou stérilet) (24€) qui existe en version short (35€ remboursés) dure 5 ans. Il est souvent bien toléré cependant il peut créer une inflammation de l'endomètre dans quelques cas.
Il existe le DIU aux hormones (125€) mais à mon sens, ce n'est guère une solution puisqu'il s'agit toujours d'injecter des hormones dans l'utérus de la femme…
- Le diaphragme (33 à 42€) est un « obstacle en plastique souple qu'on place au fond du vagin », il existe des tailles différentes. Il est conseillé de l'utilisé avec un spermicide.
- La cape cervicale (60€) se colle au contact du col utérin et peut être utilisé avec un spermicide aussi.
- Les spermicides (7€ à 19€) et ovules contraceptifs sont des contraceptifs à utiliser uniquement avec d'autres moyens, car leur efficacité n'est pas totale. De plus, certaines femmes peuvent contracter des allergies aux composants, il faut bien se renseigner avant.
- La Lady Comp est une sorte d'ordinateur de cycle avec un réveil et un thermomètre intégré. Chaque matin il faut prendre sa température sous la langue, la Lady Comp indique si on est fertile (rouge), potentiellement fertile (orange) ou infertile (vert). Cette méthode permet d'apprendre à mieux connaître son corps. Personnellement j'aimerai beaucoup la testé mais la seul problème est son prix… en effet elle coûte entre 345€ et 495€ ! Bon ceci dit elle dure 10ans voire plus, donc ça compense.

Les méthodes en cours de création


La tisane au Manayupa (fleur), pour les femmes, remplacerait les hormones chimiques pour s'orienter vers quelque chose de plus naturel, avec moins voire pas d'effets secondaires.
Les feuilles de Gandarusa, pour les hommes, rendrait ceux-ci inféconds le temps de prise. Les scientifiques tentent de le synthétiser en pilule, mais la vrai question est de savoir si les femmes auraient assez confiance pour leur laisser prendre la pilule aux hommes… ?

En bref, je vous conseille fortement de lire « La pilule contraceptive : Dangers et alternatives ». Et ce n'est pas la vérité qui fait peur mais le fait qu'on veuille nous la cacher ! (enfin, si la vérité fait peur quand même… >.<).

~ Ecrit par LTS  

Le petit mot de Badawada Land : Nous vous conseillons de lire plusieurs articles et témoignages pour et contre la pilule afin de vous faire votre propre opinion, ainsi que de vous intéresser aux détails plus biologiques. Les effets ne sont pas tous les mêmes selon les personnes et la pilule n'existe pas depuis assez de temps (comme beaucoup de produits) pour qu'on puisse être sûrs à 100% de sa nocivité.
Mais dans tous les cas, l'utilisation de préservatifs est toujours vivement recommandée afin de prévenir des MST (ce que ne fait pas la pilule), souvenez-vous en ;)

Si vous avez d'autres témoignages à nous proposer, envoyez-nous ça à : badawadaland@hotmail.com

2 commentaires:

  1. En tant que bonne meuf flippé que je suis, je vais prendre rdv avec le gynéco ou le médecin traitant pour envisager d'arrêter la pilule ou bien d'en tester une autre. (Ma mère et ma grand-mère prenaient d'ailleurs minidrill) parce qu'on est d'accord que de prendre 7 kilos en une année sans vraiment changer sa façon de manger c'est plutôt chelou. La rétention d'eau aussi est un des effets néfastes de la pilule (daily gé) que je prends en comptant aussi l'augmentation de la pilosité et les faits sont là : je me réveille depuis cette année avec des grosses crampes le matin et ait régulièrement des fourmis dans les jambes entières. A tester franchement d'autres moyens. Un article intèressant et bien rédiger par le Titi, ne pas être parano mais en même temps quand on se reconnaît dans beaucoup trop d'effets indésirables il y a de quoi se poser des questions !

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    1. La pilule, ça dépend toujours des gens, de tes antécédents, de si tu supportes bien ou pas etc... donc c'est toujours bien d'avoir un suivi avec un gynéco quand tu la prends :) Les pilules ont tendance à faire prendre du poids, dû aux hormones qu'elles donnent. Et quand il y a des effets indésirables assez envahissants : toujours en parler au médecin afin de changer soit la pilule voire carrément le moyen de contraception.

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